Hutt City Council Has Revised Its Opinion on Gambling
Le conseil municipal de Hutt revoit sa politique en matière de casinos, ce qui pourrait entraîner une réduction du nombre de machines à sous dans la ville. La septième ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande, Lower Hutt, souhaite aligner ses politiques sur celles des villes voisines afin de réduire les dommages causés par les jeux d’argent à la société.
Les représentants de la ville ont préparé un rapport, dans lequel ils soulignent les subtilités de la politique en matière de jeux d’argent. On sait qu’au cours de la période de 2015 à 2020, les recettes ont augmenté de près de 70 % pour chaque machine à sous dans la ville. Simon Edwards est président du comité politique, financier et stratégique du conseil. Il a déclaré que les autorités locales veulent réduire les dommages causés par les jeux d’argent dans la région. Pour cela, des mesures spéciales seront prises. Selon lui, les jeux d’argent ont un effet néfaste sur les personnes vulnérables et les familles. Cependant, Simon Edwards n’a pas nié que l’intérêt de la société pour les machines à sous augmente d’année en année. Par conséquent, les organisations qui reçoivent des fonds grâce aux jeux d’argent font la promotion des casinos dans la région par tous les moyens disponibles.
Les consultations ont commencé il n’y a pas si longtemps. La politique interdit la délivrance ou l’introduction de nouvelles licences aux bars et aux établissements. Les autres options envisagées sont la limitation du nombre de machines à sous ou l’absence de changement.
Selon les dernières données, les machines à sous sont désormais l’option la plus lucrative en Nouvelle-Zélande. Les dépenses liées aux machines à sous à Hutt étaient proportionnellement plus élevées que dans les villes voisines.
Le ministère de l’Intérieur a indiqué qu’environ 24 millions de dollars ont été dépensés en machines à sous entre fin 2020 et mi-2021. Il s’agit de Hutt. Sur la même période, la ville de Wellington a récolté plus de 31 millions de dollars. Cependant, la population de cette ville est deux fois plus importante.
Une étude de l’Institut de recherche économique de Nouvelle-Zélande a révélé qu’il y a plus de machines à sous dans la ville que dans les autres villes voisines, et de manière disproportionnée dans les zones à fort taux de privation. André Froude, porte-parole de la Problem Gambling Foundation, a déclaré que les personnes qui jouent vivent souvent dans les communautés les plus pauvres de la ville. Ils perdent ces dernières. À cet égard, les machines à sous sont nuisibles à la société.
On sait que seuls 0,2% de la population adulte du pays sont des joueurs problématiques. Malgré cela, le conseil municipal veut réduire le nombre total de machines à sous dans la région pour corriger la politique sociale.