Ontario Will Set up a Body in Charge of the Gambling Industry
En fait, ce secteur était déjà représenté par l’AGCO (Commission des alcools et des jeux de l’Ontario), mais une autre agence, plus étroitement spécialisée, sera désormais distinguée dans sa structure. La nouvelle agence sera nommée iGaming Ontario. Le besoin d’un organisme au profil étroit est causé par la mise en œuvre de la loi C-218 récemment adoptée, selon laquelle le marché canadien des jeux d’argent est considérablement libéralisé.
Que prévoit la nouvelle loi ?
À la suite de la pandémie de coronavirus, l’industrie du jeu canadienne a considérablement chuté. À cause de cela, tout le monde a souffert : les joueurs se sont retrouvés sans leur divertissement préféré et ont commencé à utiliser des ressources étrangères, dans des endroits à la réputation trouble, les casinos ont perdu leurs bénéfices, et l’État a perdu des impôts. Dans une telle situation, le gouvernement a décidé de chercher des moyens de résoudre le problème. Et un tel moyen a été trouvé : à la fin de cette année, les Canadiens pourront légalement créer leurs propres casinos en ligne (ce qui était auparavant interdit), obtenir des licences et payer des impôts. C’est aussi un avantage pour les joueurs : ils pourront choisir des établissements autorisés dans leur pays d’origine pour être sûrs que leurs droits sont protégés.
Le gouvernement provincial de l’Ontario fonde de grands espoirs sur les innovations introduites. Pour l’économie locale, durement touchée par les restrictions liées au coronavirus et qui a besoin d’un nouvel élan, la simplification du secteur des jeux d’argent sera un moyen de créer davantage d’emplois. En fait, il s’agit d’un autre petit pas vers le rétablissement complet de l’économie vers les indicateurs que l’on appelle désormais communément pré-coronavirus. Et même si l’innovation n’apportera pas de résultats immédiats, il ne fait aucun doute que les joueurs, les entrepreneurs et les autorités fiscales seront heureux.