Record Spending on Online Slots, Lotteries, and other Gambling in New Zealand 2020
Avec la pandémie mondiale de 2020, les pertes d’emploi et les nombreuses restrictions, les Néo-Zélandais ne se seraient pas attendus à dépenser une quantité record de leur argent au poker et autres jeux d’argent.
Des données sur les dépenses sans précédent sur les machines à sous ont été publiées par le ministère néo-zélandais de l’Intérieur. Selon les dernières informations, les citoyens ont dépensé des fonds équivalents à 204 $ et la plupart de cet argent a été dépensé entre octobre et décembre 2020. Le montant trimestriel équivaut à 252 millions de dollars. Le succès a été testé sur 14 781 machines à sous. Cela a battu le record de 2007 pour les dépenses liées aux jeux d’argent.
Personne ne s’attendait à obtenir de tels résultats – cela a été annoncé par le directeur du département des jeux d’argent du ministère de l’Intérieur Chris Thornborough. Ces coûts sont liés uniquement aux jeux d’argent en ligne, car en raison des restrictions imposées par la pandémie, les casinos, les clubs et les pubs n’ont pas fonctionné.
On note également que les citoyens ont dépensé 13% de plus d’argent dans les loteries. En 2020, les tickets de loto se sont vendus pour 631 millions de dollars. La pandémie n’a pratiquement pas eu d’effet sur les indicateurs du PIB de la Nouvelle-Zélande en 2020, et ce sont les jeux d’argent en ligne qui y ont contribué dans une large mesure. C’est ce qu’a déclaré le président de l’Association des machines à sous, Peter Dengate Thrush. Il a également noté que grâce à ces revenus, ils ont pu augmenter le montant des subventions générées par les revenus des machines à sous en ligne, du poker, etc. Cette année, 300 millions de dollars ont été alloués.
Mais tout le monde n’était pas satisfait de ces indicateurs. Par exemple, le PDG de Pub Charity, Martin Cheer, est persuadé que de telles dépenses pour les jeux d’argent et le bingo en ligne pourraient avoir un impact négatif sur le commerce de détail et d’autres marchés. Après tout, une fois les restrictions levées, les gens n’auront plus d’argent à dépenser. Et beaucoup d’établissements en ligne ne paient pas d’impôts à l’État, puisqu’il s’agit de sociétés offshore. Paula Snowden, directrice exécutive de la Problem Gambling Foundation, partage cet avis. Selon elle, la plupart des joueurs sont des personnes pauvres qui ont dépensé leurs derniers sous dans des jeux.
Si l’on tient compte de toutes les dépenses consacrées aux machines à sous, au poker et au loto en Nouvelle-Zélande en 2020, la population a dépensé 572 dollars par adulte.