What’s Next for the Canadian Gambling Industry?
Jusqu’à récemment, le Canada était l’un des États dans lesquels l’industrie du jeu, bien qu’ayant un statut légal, était extrêmement réglementée. Les opérateurs privés étaient interdits – toutes les loteries, salles de machines à sous et bookmakers appartenaient uniquement à l’État. Mais en juin 2021, une véritable révolution a eu lieu – si auparavant il n’était possible de parier sur le sport que dans sa version totale, désormais les paris sur des événements individuels sont autorisés, et les entrepreneurs privés sont également autorisés à entrer sur le marché.
Certes, le régime sera encore différent de celui qui fonctionne dans les États voisins. Le fait est que le Code pénal du Canada est inexorable – la disposition selon laquelle les provinces sont les seuls régulateurs et organisateurs de jeux d’argent n’en a pas été retirée. Ainsi, une entreprise souhaitant ouvrir ses casinos et ses bookmakers devra conclure des accords commerciaux avec les autorités, et non pas simplement agir dans le cadre de la législation existante. En outre, on suppose que chacune des provinces élaborera progressivement ses principes d’interaction avec les entrepreneurs intéressés par le développement du secteur des jeux de hasard. Il est trop tôt pour dire quels seront exactement ces principes.
La libéralisation de la législation en matière de réglementation de l’industrie canadienne du jeu s’explique par le désir du gouvernement de ne pas perdre de bénéfices, ce qui est particulièrement important en cas de pandémie. Les joueurs, bien sûr, n’ont pas apprécié les conditions préexistantes, et avec l’introduction de restrictions, ils sont allés en masse sur Internet – où vous pouvez facilement dépenser de l’argent dans des établissements étrangers sans aucune déduction sur le budget. Le volume du marché non contrôlé est estimé par les experts à environ un milliard de dollars, et maintenant les autorités canadiennes espèrent ramener le public vers les établissements autorisés, même en ligne.